Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre Aedes albopictus a réussi à s’adapter à divers environnements et climats pour coloniser aujourd’hui plus de 80 pays dont de nombreux territoires en France comme la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette expansion fulgurante lui vaut d’être classé parmi les dix espèces les plus invasives au monde.
Anthropophile opportuniste, le moustique tigre pique les êtres humains et peut être vecteur de virus comme ceux de la dengue, du chikungunya ou du Zika.
Comment le reconnaître?

Généralement plus petit que les autres espèces de moustique, il mesure en moyenne 5 millimètres (soit environ la taille d’une fourmi).
Le moustique tigre est rayé noir et blanc. Il a cinq rayures blanches sur les pattes et une ligne blanche sur la tête et le dos (thorax).
A la différence d’autres espèces de moustiques présentes dans la région, le moustique tigre se distingue de plusieurs manières.
Il sévit le jour : les femelles piquent principalement en début et fin de journée.
Il est silencieux : pas de bruit à son passage, le moustique tigre vole en mode silencieux.
Il est petit : généralement plus petit que les autres espèces de moustique, il mesure en moyenne 5 millimètres (soit environ la taille d’une fourmi).
Le moustique tigre est rayé noir et blanc. Il a cinq rayures blanches sur les pattes et une ligne blanche sur la tête et le dos (thorax).
Les moustiques tigres peuvent-ils transmettre des agents pathogènes à l’origine de maladies ?
Pour cela, le moustique doit d’abord s’infecter, en prélevant l’agent pathogène lors de son repas sanguin sur une personne ou un animal infecté. Une fois infectée, la femelle moustique pourra transmettre l’agent pathogène à un sujet sain lors d’un nouveau repas sanguin. Il faut plusieurs jours pour qu’un moustique devienne infectant, c’est-à-dire que le virus franchisse la barrière digestive, se multiplie et passe dans sa salive. Un moustique n’injecte pas directement le sang qu’il a pris sur un précédent hôte et n’est pas capable de transmettre n’importe quel agent pathogène.
Le moustique tigre peut être vecteur de nombreux virus comme ceux de la dengue, du Zika ou du chikungunya. À ce jour, ces virus ne circulent pas activement en France métropolitaine. Néanmoins, la survenue de cas secondaires dits « autochtones » (contractés sans voyage) peuvent se déclarer suite au retour de cas « importés ». Des personnes porteuses du virus en provenance de l’étranger peuvent en effet transmettre le virus à une autre personne à l’occasion d’une piqûre de moustique tigre.
En France métropolitaine, à ce jour, les autres moustiques représentent essentiellement une source de nuisance ou d’inconfort.
Actualités
Cas autochtone de chikungunya à Montoison (Drôme) : point de situation
Comment prévenir leur prolifération à l’échelle individuelle ?
Pour éviter la prolifération de cette espèce en détruisant les lieux de ponte, il faut :
Vider régulièrement ou supprimer les coupelles sous les pots de fleurs, vases… ou les remplir de sable afin de conserver l’humidité sans qu’il y ait d’eau stagnante ;
Ranger, à l’abri de la pluie, les seaux, le matériel de jardinage, les jouets ou encore les récipients divers ;
Recouvrir les bidons de récupération d’eau à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu ;
Curer les gouttières pour faciliter le bon écoulement des eaux.
Et n’hésitez pas à diffuser auprès de vos voisins et de vos proches ces bonnes pratiques !
> Télécharger l’infographie “Moustique tigre : nous avons tous un rôle à jouer ! “
Savoir le repérer pour mieux le signaler
Vous pouvez contribuer à la surveillance du moustique tigre en signalant sa présence sur le site signalement-moustique.fr et en envoyant une photo.